Résultats de l'enquête professionnelle
Note méthodologique :
Cette enquête se fonde sur les réponses des diplômé.e.s des formations en aménagement et urbanisme de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, recueillies à l’occasion de la mise à jour de l’annuaire des diplômés 2021. Ces résultats ont été recueillis par questionnaire, en ligne, entre mai et septembre 2021. Nous avons obtenu 399 réponses sur un ensemble de 764 diplômé.e.s soit un taux de réponse supérieur à 50%. Certaines données ont été comparées avec l'enquête professionnelle du Comité national des jeunes urbanistes (CNJU) de 2018, qui prend appui sur un sondage auprès de diplômé.e.s de 2013, 2014 et 2015 d'une vingtaine de formations d'urbanisme de second degré.
1- Secteurs d’activités
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Une prédominance des secteurs de planification, de programmation et d’urbanisme opérationnel, respectivement 28,8% et 20,6%.
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Les autres secteurs thématiques employant le plus de diplômé.e.s sont : Habitat et politique de la ville, Recherche et enseignement et Transports et mobilités.
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Une part significative de reconversion professionnelle avec près de 16% d’ancien.ne.s étudiant.e.s répondant « Autres ».
2- Type de structure
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Une première place très nette des Collectivités locales comme type de structure (21%) qui reste à nuancer au regard de la décroissance de la part de diplômé.e.s travaillant en collectivité locale (46% en 1998).
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Autres structures qui emploient à un taux significatif (supérieur à 5%) sont les bureaux d’études (11,9%), l’Université (9,5%), les établissements publics (8,3%), les associations (8,3%) et les agences privées d’architecture, d’urbanisme et de paysage (7,3%).
3- Durée d’insertion et mode de recrutement
Plus de 70% des diplômé.e.s ont trouvé leur emploi en moins de 3 mois après la fin de leur master.
L’organisme de stage reste le premier pourvoyeur d’emploi et concerne 33% des enquêté.e.s, cette part s’accroît (42%) pour les diplômé.e.s ayant fait un stage de 6 mois ou plus.
4- Contrat de travail
Une majorité d’enquêté.e.s déclarent un emploi stable, 53,4% de CDI et 22% de titulaire de la fonction publique. La part de CDD (16,8%) reste nettement supérieure à celle des travailleur.se.s indépendant.e.s (5,2%) ou des doctorant.e.s (2,6%).
5- Lieu de travail
Une très large majorité de diplômés travaillant en Île-de-France (61%). Une part faible mais non négligeable (8%) à l’étranger. Faiblesse des autres régions métropolitaines (moins de 4% des diplômé.e.s), à l’exception de la région Auvergne-Rhône-Alpes (6,2%)
Comparaison avec l'enquête du CNJU : 38% des urbanistes travaillent en Île-de-France, mais une plus faible part de personnes travaillant à l'étranger (3,5%).